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Au levant le grand quadrige d'Hélios apparaît
Dans l'azur pâli où le doux souffle du vent
Eteint sans bruit les milliers d'astres ardents.
La cité d'Athéna se réveillé et paraît,
Dans l'aube rose, émerger des brumes d'un marais.
Le Pirée engourdi s'étire dans le jour blanc.
Des trirèmes s'éloignent par ce matin éclatant,
Lourdement chargées, elle cinglent sous le vent frais.
Sur l'Acropolis les fins rayons de soleil
Glissent des cieux, éclaboussant le Mont des Abeilles
Qui barre l'horizon pourpre où la lumière dort.
Des myriades de paillettes d'argent brisent
Le rayonnant miroir de la mer qui s'irise
Et garde en son écrin la Cité et le Port.
1982 (?)
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